
Il est important de recevoir un retour sur ce que l’on fait. Alors, si ce n’est pas fait spontanément, n’hésitez pas à aller le chercher. La manière de demander ce retour à toute son importance. Le but n’est pas de recueillir un maximum de critiques négatives, ce qui serait à la fois démoralisant et peu constructif. Mais bien de déterminer ses points d’amélioration. La demande peut se faire par mail ou en face-à-face. C’est à vous de déterminer la méthode avec laquelle vous êtes le plus à l’aise.
En expliquant votre démarche, vous indiquez sur quelle compétence vous avez envie de progresser.
Mettez-la ou les personne(s) à l’aise, dites leurs que vous avez besoin d’un feedback honnête et sincère sur votre pratique.
Puis, en posant des questions, vous déterminez quels champs sont à développer :
Une question à réponses multiples :
« Qu’as-tu particulièrement apprécié dans mon travail / intervention ? »
« Quels sont les points forts de mon travail ? »
« Sur la période passée et parmi mes contributions, laquelle as-tu trouvée la plus utile et pourquoi ? »
Une question appelant une réponse ciblée :
« Selon toi, si je devais améliorer un point, lequel serait-ce en priorité ? »
« Si tu étais à ma place, quelle compétence faudrait-il que je développe ou renforce en priorité ? »
Apprenez à bien accueillir ces retours, c’est important pour capitaliser dessus :
Qu’ils soient positifs
- Ne contestez pas les compliments qui vous sont adressés et ne diminuez pas votre mérite. Mais pensez à remercier votre interlocuteur.
- Identifiez ce que ce feedback vous apprend sur vos talents. Comment pouvez-vous les exploiter plus largement ?
- Si votre interlocuteur ne voit aucun axe d’amélioration, faites part de vos propres doutes si vous en avez : « Je me demande si… et toi, qu’en penses-tu ? »
Ou même négatifs
- Ne contestez pas la perception de votre interlocuteur, remerciez-le pour sa sincérité et sa clairvoyance. Dites-vous qu’il n’y a pas d’échec, il n’y a que du feedback.
- Orientez vos pensées vers une solution pour faire autrement la prochaine fois sans vous culpabiliser d’avoir « mal fait ». Imaginez la scène et projetez-vous.
- Vous pouvez aussi demander conseil à votre interlocuteur.
Enfin, relativisez les retours maladroits
- Si votre interlocuteur cite de nombreux axes d’amélioration, ne vous démoralisez pas. Son intention est bonne : vous faire progresser, alors remerciez-le pour ses observations.
- Recentrez ses critiques sur un point précis : "ça va être dur pour moi de travailler tous ces points en même temps, selon toi, lequel est prioritaire ?"
- Rééquilibrez la balance : « Par ailleurs, peux-tu me dire ce que tu as apprécié ? Je me sentirais mieux si je prends connaissance de points forts. »
Vous voilà munis de nombreux conseils pour demander du feedback. Et n’hésitez pas à le partager à vos collègues. Le bénéfice et la progression n’en seront que partagés.