Faut-il parler de son handicap à son futur employeur ?

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L’employeur recrute sur les compétences, la motivation et la capacité à réaliser les missions sur le poste.
L’information sur la situation de handicap n’est, d’une part, pas obligatoire, mais doit, d’autre part, être abordée uniquement sous l’angle des aménagements de poste et en aucun cas sur l’aspect médical.

 Alors, même si ce n’est pas obligatoire, faut-il en parler ?

Oui, si vous avez besoin d’aménagements significatifs pour le poste, telle que la nécessité d’un temps partiel ou d’un bureau à hauteur variable. Jouer dès le départ la carte de la transparence, met votre futur employeur dans une relation de confiance avec vous et lui permet de préparer au mieux votre intégration.

Non, si votre handicap ou les besoins d’aménagement n’ont pas de conséquence sur le poste. Par exemple, ne pas avoir à porter de charges lourdes est tout à fait compatible avec sur un poste dans la finance ou sur une plateforme téléphonique.

Ensuite ça dépend …. De l’entreprise et de sa politique handicap. Car même si vous n’avez pas besoin d’aménagements spécifiques, informer de votre reconnaissance handicap votre employeur, vous permettra de bénéficier de dispositifs tels que des jours d’absences rémunérés pour les RDV médicaux ou administratif en lien avec le handicap, d’une voiture ou d’un fauteuil plus ergonomique…

Une recherche rapide sur internet à propos de l’entreprise donne déjà de bons indices sur la politique handi-accueillante de votre futur employeur.

Et si le recruteur vous pose la question « handicap » lors du recrutement ou lors de la formalisation du contrat pour identifier les besoins d’aménagement, c’est bon signe ! 

 

 

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